Pitblad de février 2017
PLUS EST EN VOUS
Qui ne s’est pas, un jour ou l’autre, promené dans Bruges en s’arrêtant de temps en temps pour admirer les incontournables de toute visite, dont la très belle façade du musée Gruuthuse.
A l’origine, ce bâtiment du 15ème siècle, emblématique de la prospérité brugeoise, servait de résidence à la famille
Van Gruuthuse. Elle avait bâti sa fortune grâce au monopole qu’elle détenait dans le commerce du «gruut», un mélange d’herbes destinées alors à aromatiser la bière. Et sa devise était: «Plus est en vous». La belle affaire direz-vous!
Avec raison sans doute. Permettez-moi un mot d’explication sur le choix de ce titre bizarre.
J’ai «piqué» la citation dans le compte rendu du discours de rentrée de l’un de nos ministres régionaux.
A sa lecture, je me suis souvenu que Pitou Beyaert en avait parlé pendant la mémorable journée qu’il avait conduite pour les Foyers PIT dans sa chère ville natale.
Et que cette devise convenait à illustrer les soucis dont cet éditorial souhaite vous entretenir.
Il fut un temps où décès, indisponibilités passagères ou non, éloignement géographique d’un responsable parmi les équipes n’entraînait pas de difficultés majeures pour qu’il fut remplacé. La réserve de candidats, déclarés ou spontanés, existait grâce à la loi du nombre. Le «haut» du bâtiment fournissait abondamment le «bas».
Pour diverses raisons, dont les conditions socio-économiques de la vie d’aujourd’hui, ce cas de figure est révolu et ne reviendra plus. Car l’avenir, à cet égard, n’apportera aucune amélioration compte tenu, entre autres, du recul programmé de l’âge de la pension. Il faut en être convaincu et ne pas se bercer d’illusions.
Ce constat nous oblige à adapter nos engagements en conséquence. Et, pourquoi pas (laissez m’en l’illusion…) nous rappeler la devise citée plus haut. Qui, en langage sportif, peut se traduire par «chacun doit mouiller son maillot!!!…». Certes, jusqu’à présent, Pacem in Terris s’en sort bien encore. Grâce aux initiatives et au dévouement d’un grand nombre. Il n’empêche que la pérennité du PIT, tant dans ses activités cultuelles que culturelles, impose de prévoir un futur proche et de prendre les dispositions indispensables pour qu’il s’appréhende harmonieusement.
Le conseil d’administration en a longuement débattu lors de sa dernière réunion.
Ainsi, avant toutes choses, ce «job description» rédigé par les responsables des équipes. Ce document facilitera une éventuelle reprise par un «second» déjà mis au courant. En outre, la régularisation financière s’imposera parfois;
la banque pourra donner dans ce domaine les renseignements nécessaires. Mais il faut savoir que trois signatures seront probablement requises. Et que, par ailleurs, sur pression de l’administration, les banques ont tendance à se débarrasser des «sociétés de fait» pour exiger, au moins, leur rattachement à une «société de droit» (comme, par exemple une asbl). On comprendra aisément que le responsable ne peut détenir à lui seul la gestion financière sans qu’au moins un autre membre de l’équipe, ou d’ailleurs, soit au courant et puisse, le cas échéant, prendre le relais sans heurt.
Avec la bonne volonté, l’imagination et ce «Plus est en vous» qui fait, depuis sa fondation, partie de son ADN,
Pacem in Terris se propulsera allègrement au delà de son très prochain cinquantième anniversaire
Claude Eugène
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