Pitblad de Juillet-Août 2016

Edito

IL EST UNE MAISON …

Comme chaque année, à pareille époque, ce bulletin couvrira les deux mois des vacances d’été.
Un temps bienvenu pour souffler un peu et retrouver un nouvel élan aux approches de l’automne.
Ce moment de ralenti ne s’assimile certes pas à une mise en sommeil mais constitue une séquence nécessaire pour mieux appréhender ce qui vient.
La circulation devenue plus fluide ne viendra plus, pendant quelques semaines, jouer les trouble-fête de nos rues.
Comme par un coup de baguette magique nos quartiers retrouveront brièvement une quiétude oubliée.
C’est que, transhumance estivale oblige, une partie de leurs habitants s’en sont allés trouver dans un ailleurs une nouvelle approche des choses. Et savez-vous ce que beaucoup pensent ou expriment en rentrant: « j’aime partir mais cela fait du bien de retrouver sa maison!».
La maison, l’appartement… Les lieux de vie. Ceux de nos projets, de nos relations, de nos réflexions, ceux qui, d’une certaine manière, nous façonnent.
A ce propos, j’entendais l’autre jour un «ancien» qui connut le début de l’aventure beauvaloise.
Il évoquait ce temps des pionniers qui plutôt que de dire «je vais au bâtiment» ou «à l’église» employaient plus volontiers «je vais à la maison». On entend aujourd’hui encore, alors que les générations ont changé, l’un(e) ou l’autre ne pas hésiter à qualifier le PIT par «c’est ma deuxième maison»!
Ces exemples émanent certes de personnes qui furent ou sont actuellement, comme on dit, engagées.
Plus intéressante cependant, parce que émanant de quelqu’un qui n’est présent qu’occasionnellement, fut l’appréciation spontanée d’un prêtre remplaçant livrer au lecteur après la messe qu’il venait de célébrer. Il lui confiait que chaque fois qu’il vient chez nous présider une célébration, il s’étonne de s’y sentir comme nulle par ailleurs.
Et que ce jour là, après deux dimanches consécutifs, il croyait avoir trouvé la réponse. «Ici, disait-il, je ne suis pas dans une église mais dans une maison». Fort bien, mais encore!
Car si le bâtiment de Pacem in Terris peut s’assimiler à une maison, il ne suffit pas que ceux qui le fréquentent y trouvent ce qu’ils cherchent (en cela le projet Pitagora apporte les réponses) mais encore qu’ils en acceptent les contraintes.
Car une maison, faut-il le rappeler, cela s’entretient et cela se bichonne.
En transférant la comparaison, il importe qu’ici chacun prenne sa part, aussi minime soit-elle, dans ce qu’il peut y apporter. Il ne suffira donc pas de détourner l’effort sur l’un ou l’autre en se disant «qu’après tout il y a des gens pour cela»! Chacun d’entre-nous ne doit-il pas se convaincre qu’en respectant le bâtiment il respectera l’autre donnant le coup de peinture qui rafraîchit l’atmosphère, qui s’échine à ranger ce qui traîne, qui sort (et trie souvent) les poubelles, qui s’assure que les portes sont verrouillées et les lumières éteintes ?
La liste est sans limite et chacun pourra y picorer à l’envi.
Alors ce n’est pas sans fierté qu’on entendra ça et là dans la bouche de ceux qui reviennent après une brève absence: «comme il est bon de retrouver sa maison».
Que ces mois d’été vous soient profitables à tous égards.

Claude Eugène

Sommaire
  • Horaire des messes
  • Responsables Pastoraux 
  • Comité Réfugiés
  • De Babel à l’Atomium 
  • BBQ Christ-Roi 
  • Comment vivre selon la Trinité 
  • Cela s’est passé près de chez nous
  • Il y a de la Zumba dans l’air 
  • Râlons mais aussi ...Alléluia
  • Tribulations d’un étudiant beauvalois en Chine 
  • Cela se passe près de chez vous
  • Cours de néerlandais 
  • Pit Bulles 
  • Nouveautés en Bibliothèque
  • Un livre épinglé  
  • Roger Gérard, discret et indispensable 
  • Les Etincelles.be 
  • La Saga des sacs Bleus