Pitblad de Juin 2015

Edito

A l’écoute de notre diaspora

Il arriva le moment où ils sautèrent le pas et s’éloignèrent.
Le plus souvent leur décision, difficile à prendre, se justifiait pour des raisons familiales, le rapprochement avec le lieu de vie de l’un ou l’autre de leurs enfants en étant la principale.
Ainsi, çà et là, une diaspora beauvaloise se constitua petit à petit.
Elle concernait, dans la toute grande majorité des cas, des pensionnés encore alertes qui avaient porté, quelques années auparavant, les prémices de Pacem in Terris.
Les jeunes, quant à eux, étaient déjà partis pour des raisons sentimentales couplées ou non avec des exigences professionnelles.
En fait, cette photographie locale ne diffère guère des mouvements connus ailleurs parmi des populations que les événements réunirent et soudèrent.
Sauf que, chez nous, ils prennent des airs de diaspora. Et celle-ci a des choses à nous dire!
On la rencontre de temps en temps, le plus souvent à l’occasion du décès de l’un de ces anciens.
Je vous confesse qu’il m’a fallu attendre les funérailles de Jean Dewandre le 8 avril dernier pour que le déclic s’opère en moi tant sa réalité sautait aux yeux.
Déjà sur le parvis de l’église de Pétigny les affinités revenaient au grand galop, comme si on s’était quitté d’hier.
Elles se précisèrent encore, tant sur le chemin du cimetière que durant la collation de clôture.
Ceux que nous retrouvions n’avaient rien oublié de leur fréquentation du PIT.
Même les «jeunes» d’alors aimaient rappeler qu’ils bénéficient encore aujourd’hui des traces que cette époque a laissées en eux.
Bien sûr, comme toute diaspora, la nôtre a tendance à figer l’évolution sur le modèle de celle qui existait au moment des départs. Certes le bulletin, ils en sont friands et le lisent maintenant en ligne, tient ceux qui sont partis au courant de ce qui se vit ici.
Mais, n’y étant pas mêlés directement, ils ont tendance, et nul ne pourrait leur en tenir rigueur, de décrypter l’information en la rendant plus épurée par une analyse qui ne reflète pas tout à fait la réalité que les soubresauts de la vie en groupe peut rendre bien différente.
Mais, après tout, pourquoi n’en tirerions-nous pas l’une ou l’autre idée bonne à approfondir.
N’avaient-elles pas fait, en leur temps, la preuve d’une pertinence éprouvée?
Parmi elles, il en est une que l’auteur de l’article «Une page de notre histoire» rappelait dans le bulletin du mois passé.
Il évoquait «la tolérance des uns, la courtoisie et le fair-play des autres…».
Les membres de la diaspora mirent ces principes en œuvre lorsqu’ils vivaient près de nous au point d’en faire les fondamentaux de ce qu’ils ont construit.
Il nous revient de les entretenir pour qu’ils deviennent notre ADN. Et de les répandre autour de nous afin que la jeune génération, notre relève, puisse en connaître les bienfaits.
Et, tant qu’à faire, n’est-il pas urgent d’en être les porte parole en dehors de nos murs?
En apportant ainsi notre quote-part pour soigner les maux qu’endure notre société, voire des proches voisins peut-être?

Claude Eugène
 

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