Pitblad de Juin 2017 - Et si ??

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Edito

Et si ???

La plupart d’entre nous sont ainsi faits que nous ne nous préoccupons guère de ce qu’il adviendrait si ce qui constitue nos points d’attache venaient à disparaître.
Après tout pourquoi faudrait-il ainsi s’encombrer l’esprit de cette problématique?
Sauf, bien entendu si elle vient à mettre à mal la posture du consommateur derrière laquelle, spontanément, nous aimons nous abriter. Il en va ainsi des automatismes qui commandent jusqu’à nos démarches les plus intimes.
Ces «habitudes» pénètrent tous les domaines. Pour lors balayons devant notre porte en nous bornant à jeter un regard introspectif sur ce qui se passe chez nous.
Ici même, dans le quotidien de Pacem in Terris. L’autre jour, un sympathique quadra me photographia pendant ma visite dominicale au foyer. L’étonnement passé, je lui demandai quel sens il donnait à cette initiative.
Sa réponse ne manqua pas de m’étonner. Il me dit qu’il pensait à l’avenir. Aussi voulait-il garder l’une ou l’autre trace visuelle de quelques uns de mes contemporains. Il ajoutait:» et si… après vous il n’y a personne pour prendre le relais?». J’évoquai cette conversation pendant la réunion de l’équipe bulletin, ( pour ceux qui l’ignoraient encore, elle signe EB…), en vue de «boucler» le numéro du mois passé.
Il s’en suivit un échange dont ce qui va suivre s’inspire. L’enquête qui déboucha sur le projet PITAGORA s’ouvrit sur des orientations nouvelles.
Nées d’une volonté générale d’assurer la pérennité du PIT elles englobaient, en première ligne, le bulletin considéré comme étant son organe de liaison entre le lecteur et la vie même de l’ensemble.
Nous conservons précieusement, classés dans leur ordre chronologique, tous les numéros des «pitblad» depuis les premiers pas de Pacem in Terris.
Ils témoignent de cette même volonté rappelée tout au long de ces bulletins parus mensuellement sans interruption. Pourtant, il faut l’avouer, le doute nous gagne. La diversité des signatures se raréfie de plus en plus.
Certaines sections répugnent, semble-t-il, à utiliser cette voie de communication car elles sont toujours muettes.
Or le bulletin n’a de sens que dans la mesure où ses pages témoignent de la vie de toutes les composantes
de Pacem in Terris, équipes et individus.
Mais voyons plutôt l’aspect pratique des choses en partant d’un exemple.
La relation que Martin Sing nous a confiée de son année d’études en Chine, et cela depuis la numéro de mars 2016, prendra fin en septembre prochain. Qui prendra la relève pour combler le vide des deux pages qui chaque fois y étaient consacrées?
Quand on sait que l’impression se fait par groupe de quatre pages, on comprendra que l’équilibre général sera touché. Chaque numéro est tiré à 120 exemplaires qui s’épuisent vite.
Il faut y ajouter la centaine de lecteurs en ligne. Certes il faut s’en réjouir.
C’est un exemple parmi d’autres. Car il n’empêche que la question obsédante appellera tôt ou tard une réponse de la part de toutes les forces vives de Pacem in Terris.
Mais elle concerne tout autant chacun et chacune. Alors oui, osons nous interroger!
Et si telle ou telle plume venait à s’effacer, qu’adviendrait-il du bulletin?
Et si telle ou telle équipe venait à, soudain, être privée de son animateur pourrait-elle s’en remettre?
Et le conseil d’administration? Et la présidence? Et si???

Claude Eugène

Sommaire
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  • Apprends-moi à vivre . . . , Capsules, bouchons 
  • Lettre de Yasa Bonga 
  • Tribulations d’un étudiant beauvalois en Chine 
  • BBQ Foyers Pit 
  • Zumba party 
  • Quels sont ces yeux noirs ? 
  • Râlons... mais aussi Alléluia
  • Zumbaaaaa 
  • Soirée littéraire 
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