Pitblad de Mai 2016
J’ai reçu une lettre… Et j’ai envie de vous la partager.
Mais je ne sais comment faire. C’est que je n’ai pas l’habitude de voir un éditorial mériter une analyse tout aussi amicale que fouillée. Comme son auteur m’autorise à la diffuser elle sera remise à de plus qualifiés que moi pour en faire bon usage.
Je vais cependant en extraire le passage consacré au bulletin écrit en ces termes : «…on ne peut pas dire qu’il soit trop «bigot» ; un étranger pourrait-il toujours y déceler une communauté chrétienne vivante ?»…
Cette remarque mérite qu’on s’y attarde. D’autant plus qu’il n’est pas impossible que certains d’entre vous la partagent volontiers. Un volet de notre récente histoire locale vient, me semble-t-il apporter la clarté nécessaire.
C’était le final des festivités de nos 40 ans. L’allocution de Gilbert se concluait sur le souhait que s’ouvre un chantier de réflexion sur le devenir de Pacem in Terris.
Car les années défilent, les transformations de la société s’accumulent
La fréquentation dominicale se réduit comme peau de chagrin et impose une compensation financière qui n’avait jamais été envisagée. C’est que toute l’organisation de Pacem in Terris n’avait guère évolué durant ces quatre décennies.
Sans crier au sauve-qui-peut, le moment était devenu propice pour réfléchir de façon fondamentale à notre avenir. Nombreuses furent les personnes actives dans différents secteurs à être interrogées, des «anciens», des jeunes ménages aussi. Ces travaux préparatoires aboutirent au projet appelé «Pitagora» ; peu à peu il devint la colonne vertébrale d’un devenir bien engagé déjà.
En fait, il revient, en les actualisant, aux fondamentaux de Pacem in Terris qui n’a jamais été une paroisse mais une asbl qui, très heureusement, a été plus récemment rattachée pour le cultuel à l’Unité Pastorale de Laeken Est.
«Pitagora», en effet, ne fait que s’appuyer sur ce que «l’esprit PIT» a toujours fait de mieux.
En permettant à quiconque qui pousse la porte du bâtiment de trouver selon ses aspirations, un lieu de culte, un lieu de vie et d’amitié, un lieu de formation et de détente. Et cela dans le respect des opinions de chacun (avec les garde-fous que constituent les statuts de l’asbl).
Certes la vocation paradoxale de ce genre de chantier est de n’être jamais achevé et de demander une remise en question permanente. Un rôle qui appelle chacun à la tâche.
Claude Eugène
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