Pitblad de Mai 2014

Edito

Devant tous, je m’engage!

La lettre de Cécile Van Geert parue dans le bulletin d’avril dernier m’interpelle.
Tourner le dos depuis un demi siècle à une vie qui s’annonçait confortable à tous égards et partir au loin, dans un hôpital africain en devenir, et y mettre son diplôme de médecin au service d’une population souffrante.
Y demeurer aussi tout en s’y engageant sans compter. Alors, toutes proportions gardées s’entend, me revient en mémoire un épisode toujours intense vécu durant mes années scoutes.
Nombreux sont ceux qui l’ont connu à leur tour. Et le vivent encore dans le scoutisme d’aujourd’hui même si, bien sûr,
ce moment privilégié a subi les liftings que les époques réclamaient.
J’évoque ici la cérémonie des Promesses. Je revois la troupe réunie qui, avant de se retirer, chantait
«Devant tous, je m’engage». Comme un sceau indélébile ce qui fut prononcé alors marquait souvent à vie.
Car l’engagement annoncé ne relevait pas d’un folklore qui deviendrait suranné avec le temps.
Il constitue toujours, bien au contraire, l’un des rouages qui rend harmonieux le «vivre ensemble» de notre environnement social. Et le bénévolat en est l’un des plus beaux outils. (Je vous invite à relire l’article que Sophie Van Stratum y a consacré dans le bulletin de mars).
Qu’en serait-il, en effet, sans les multiples engagements qui assurent le bon fonctionnement de notre maison Pacem in Terris? Les activités y foisonnent, toujours portées par un véritable courant d’amitié.
La relève prend petit à petit sa place au grand soulagement des anciens.
Mais le processus en cours ne peut s’interrompre car, étrangement, l’oubli semble frapper le secteur du bâtiment.
Les gros travaux sont en voie d’achèvement mais les tâches d’entretien subsisteront.
Ne serait-il pas souhaitable d’en décharger les têtes blanches à qui, je ne sais pourquoi, semble confié le monopole de tout ce qui concerne la maison, sa propreté et l’évacuation (souvent après tri) des déchets nés des activités?
L’équipe construction, il faut s’en persuader, devra impérativement se renforcer par des apports plus jeunes.
Les accidents de santé de certains ont considérablement réduit leurs activités tandis que sous peu d’autres,
atteints par la limite d’âge, ne bénéficieront plus de l’assurance accidents limitée à 75 ans !
Pourquoi enfin faut-il toujours «implorer» nos dames pour jouer au corps de ballet lorsque la salle requiert un nettoyage. Sauf erreur, ce ne sont pas celles qui participent aux messes dominicales qui l’ont souillée.
Pourquoi doivent-elles faire fi de leurs maux récurrents ( bien que cachés sous une allure trompeuse… )
et y aller à grands coups de serpillières ?
Pacem in Terris tient sa longévité de ses engagements multiples, intra et extra muros.
Y renoncer obligerait à se tourner vers des services extérieurs qui ne tarderaient pas à mettre en péril son existence même.
Et puis si, pressée par les circonstances, elle devait y recourir, ne perdrait elle pas une grande partie de son âme ?

Claude Eugène

Sommaire
  • Horaire des messes
  • Responsables Pastoraux 
  • Dix ans d’Unité Pastorale 
  • Pâques 2014 
  • Rahab, le courage au service de la vie 
  • Cela s’est passé près de chez nous 
  • Vous êtes de sel de la terre 
  • Cécile Van Geert nous écrit 
  • Premières communions  
  • Réunion agenda 
  • Activités des aînés
  • Râlons...mais aussi Alleluia
  • Défibrillateur 
  • PitBulles 
  • Nouveautés en bibliothèque  
  • Livre épinglé 
  • Calendrier Mai 2014