Réservations théatre

Pitblad de Janvier-Février 2025

"Jubilé 2025 - Pélerins d'espérance"

L’année 2025 est déclarée dans l’Église catholique «Année sainte» ou «Année jubilaire».
Plus d’explications seront proposées dans les prochains bulletins. Un bon résumé de ce qui sera proposé pendant cette année en est le logo, visible ici et expliqué sur cette page.
Le logo représente quatre figures stylisées pour indiquer l’humanité venant des quatre angles de la terre. Elles sont rattachées l’une à l’autre, pour indiquer la solidarité et la fraternité que les peuples ont en commun.
La première, en tête, est agrippée à la croix. C’est le signe non seulement de la foi qu’elle embrasse, mais aussi de l’espérance qui ne peut jamais être abandonnée, parce que nous en avons toujours besoin et surtout dans les moments de grande nécessité.
Il est important d’observer les ondes qui sont en-dessous et qui sont en mouvement, pour indiquer que le pèlerinage de la vie ne se réalise pas toujours dans des eaux tranquilles. Très souvent les vicissitudes personnelles et les événements du monde imposent avec intensité le recours à l’espérance.
C’est pour cela qu’il faut observer la partie inférieure de la croix qui s’allonge en se transformant en une ancre, qui s’impose sur la devise en forme semi-circulaire.
Comme on le sait, l’ancre a été généralement utilisée comme métaphore de l’espérance. L’ancre de salut (Maitresse-ancre, ou ancre de miséricorde) dans l’argot des marins, est le nom donné à l’ancre de réserve, utilisée dans les embarcations pour accomplir une manœuvre d’urgence en vue de stabiliser le navire durant les tempêtes.
Il ne faut pas négliger le fait que l’image montre combien le chemin du pèlerin n’est pas un fait individuel, mais communautaire, marqué d’un dynamisme croissant qui tend toujours plus vers la croix. La croix n’est pas du tout statique, mais elle est aussi dynamique, elle se courbe vers l’humanité comme pour aller à sa rencontre et ne pas la laisser seule, mais en offrant plutôt la certitude de la présence et l’assurance de l’espérance.
Bien visible, enfin, avec la couleur verte, la devise du jubilé 2025 : Pèlerins d’espérance.

D’après le site du Vicariat du Brabant Wallon. Proposé par Jacques Renders

 

Fichier

Gardons le cap, plein d’espérance !

Pitblad de Novembre-Décembre 2024

Notre vie quotidienne est faite d’expériences positives et négatives et il nous arrive parfois d’être noyé par ce qui nous arrive, de ne plus savoir à quel saint se vouer, de perdre pied sans trouver un port pour faire escale afin de nous remettre à flot. Nous sommes alors emportés par les événements et cherchons désespérément une issue. Ce peut être une maladie, un handicap, le décès d’un proche ou un problème financier. L’horizon s’obscurcit et notre vie semble aller à la dérive.

Face à la tempête à affronter, nous essayons de faire face et de passer outre en faisant appel à nos ressources morales et physiques, comme c’est le cas pour les populations victimes d’inondations ou de conflits armés mais aussi d’ailleurs, à un tout autre niveau, pour les concurrents de la transat sans escale autour du monde durant le Vendée Globe.


Face à l’adversité, aux difficultés, nous découvrons bien souvent davantage de ressources, un potentiel enfoui au fond de nous-mêmes que nous ignorions et qui nous surprend. Nous espérons reprendre une vie normale, retrouver notre vitalité, poursuivre nos projets. Et cette belle perspective peut nous remettre en marche et nous redonner confiance. Elle nous permet de garder le cap dans la tempête.


L’Avent se profile à l’horizon et nous invite à l’espérance malgré l’actualité maussade. Il nous encourage à prier, à garder confiance, à rendre grâce notamment pour tant de bonnes volontés, de personnes et associations engagées pour améliorer ce monde un peu disloqué, pour apporter notre contribution à un monde plus juste, plus pacifique et plus respectueux de la nature. Il nous invite aussi à nous remettre en marche, à devenir des pèlerins d’espérance, espérance de se savoir aimé envers et contre tout, espérance reçue de Dieu pour habiter nos cœurs malgré la peur, les souffrances et le mal-être et qui nous donne la force de lutter pour toujours plus de justice, de fraternité et de paix.


En avant donc, droit devant, dans l’espérance, calmement et fermement !

 

                                                         Pol Bréda

 

Fichier

Pitblad de Septembre-Octobre 2024

La solitude

On peut être seul sans être solitaire. On peut être célibataire et se sentir heureux et bien dans sa peau. Et on peut être marié, entouré d’une foule de gens et cependant se trouver terriblement seul. La solitude est un mal moral qu’on ne peut pas guérir en mettant simplement les gens côte à côte. Plus que jamais les gens s’entassent étroitement dans les immeubles, les boîtes et les lieux de vacances. C’est précisément là que la solitude est ressentie, plus accablante et plus forte.

La solitude qui à l’heure actuelle harcèle tant d’hommes, naît d’un profond vide spirituel, de l’incertitude et de l’angoisse. La plupart des psychiatres eux-mêmes n’y peuvent rien ; il est vrai que bien des gens n’ont pas suffisamment d’argent pour suivre leurs traitements.

On apporte quelque soulagement mais rarement la guérison. La thérapeute n’a pas de pouvoir sur les causes profondes de la solitude de notre temps. Elles sont de nature purement spirituelle, et donc l’homme doit se guérir d’abord par lui-même. Il s’agit d’esprit et de cœur, d’une sécurité qui n’est possible que dans un climat d’amour réel. Mais dans la mesure où l’on a troqué son cœur pour de la camelote de luxe, on est incapable de ce genre d’amour. On a pris peur du silence, de l’ouverture à Dieu, de la prière. On cherche dans le noir,...dans « l’anesthésie ». On n’est plus chez soi nulle part. On se trouve partout dehors. Seul, le retour à Dieu comme un père qui a écrit ton nom dans la paume de sa main, peut faire des miracles, mais il faut y croire...

Tu ne peux vivre sans quelqu’un qui t’aime, qui te trouve valable, qui te fait une place dans ses sentiments, quelqu’un à qui de temps en temps tu peux te confier, qui s’inquiète de toi et chez qui tu es toujours le bienvenu. Tu rencontres beaucoup de gens mais il y en a certains qui interviennent dans ta vie, qui rentrent à l’intérieur de ta propre vie et deviennent des tiens. Je te dis : c’est une grâce, une bénédiction, si ce sont des hommes de cœur, des hommes auprès de qui tu es en sécurité, auprès de qui tu es « chez toi » avec ton cœur. Et tu verras, tu ne te sentiras plus jamais seul !

                                            Daniel Deschrijvere

Body

Prochaines répétitions :

- 13/09, 20/09, 27/09 (répétition avec instruments, sons et lumières)

- 04/10- 11/10 (répétitions générales)

Spectacles 2024:

- 12/10 à 20h

- 13/10 à 15h

Lieu : PIT - 195 streekbaan - 1800 Vilvoorde
Prix : Adultes 10€, étudiants 7€, enfants (5-12 ans) 5€
Inscription : 0473/41.38.66
Ou par mail : presidencepit@gmail.com
Les Étincelles : BE39 0018 0741 2619

Pitblad de Mai-Juin 2024

Jeter un pont...

Le 6 mai dernier, l’émission matinale de la RTBF comprenait un petit reportage sur un événement qui n’aura probablement pas attiré votre attention : les 30 ans de l’inauguration du tunnel sous la Manche. Après les éloges habituels sur l’effort technique et financier de cette construction, deux points ont frappé mon esprit : les longues années de discussions pour prendre la décision de le construire et l’énorme augmentation des contacts humains entre la Grande-Bretagne et l’Europe engendrée par cette construction, fréquentation que même le Brexit n’a pu entamer.
À ce moment m’est venue à l’esprit l’expression « Jeter un pont », même si en l’occurrence le pont était un tunnel. Je ne citerai aucun exemple de la politique internationale où il serait bien nécessaire de « jeter un pont », afin d’établir des liens durables, de commun accord. Bien sûr, l’entreprise n’est jamais facile et le mot « jeter » implique déjà un aspect de difficultés et de risque d’échec. Les dizaines de milliers de petits actionnaires qui ont perdu leurs économies dans la
construction du « Tunnel » en est un exemple que les reporters
ne mentionnèrent d’ailleurs pas.
Jeter un pont demande patience, écoute et empathie. Il n’est pas facile d’écouter les arguments d’une pensée complètement différente de la sienne, il est encore plus difficile d’assouplir son comportement pour permettre une collaboration solide, mure et réfléchie lorsque tout semble s’opposer.
Nous n’avons pas souvent la possibilité de « jeter un pont » dans la politique internationale, mais combien de disputes familiales, combien de problèmes de voisinage pourraient être résolus si nous prenions la peine de mettre en œuvre les principes de construction d’un « pont » : réflexion, écoute, patience, empathie, audace…

                                         Jean-Paul Nachtergal

Fichier
Pitblad de Mars-Avril 2024

Pâques : un cri d’espérance

Les femmes sont sorties de grand matin, avant le lever du jour. Elles portaient les aromates et les parfums pour préparer le corps de Jésus mort crucifié. Et là, elles trouvèrent la pierre roulée et le corps de Jésus n’était plus là. Elles sont les premières à qui est annoncée la résurrection de Jésus en leur rappelant ce que lui-même avait annoncé. Mais quand elles retournèrent raconter aux apôtres ce qui leur était arrivé, ils ne les crurent pas.
Et si nous aussi, aujourd’hui, allions dirent que le Christ est ressuscité, nous croirait-on ? Une telle annonce ne devient crédible que lorsque la communauté qui l’annonce vit en vérité de la présence du Christ ressuscité en elle.
Lors de notre baptême, nous avons été plongés dans la mort du Christ pour naître à une vie nouvelle en Lui. Il est vrai que la plupart d’entre nous avons été baptisés « par procuration » alors que nous venions de naître. C’est pourquoi il est important que lors de la célébration de Pâques, nous fassions mémoire de notre baptême et renouvelions notre engagement de foi en l’amour miséricordieux de Dieu.
Sur la croix, Jésus est bien mort, mais Dieu, dans son amour miséricordieux, a inondé de lumière le corps mort de Jésus. Jésus n’est pas retourné dans la vie d’avant, mais il est passé dans la vie glorieuse de Dieu et il y est entré avec son humanité qui est aussi la nôtre . Ce que nous célébrons à Pâques avec le rappel de notre baptême, c’est le passage de l’être humain esclave du péché à la liberté de l’amour donné.
Chaque fois que nous nous réunissons pour célébrer l’eucharistie, c’est cela aussi que nous célébrons. C’est ce qui nous envoie annoncer au monde l’espérance en un monde meilleur.
Car Pâques est un cri d’espérance pour toute l’humanité.
Dans le monde en détresse écologique, dans ce monde de guerres et d’injustices, c’est en changeant nos comportements, par des vrais gestes de respect de la nature à laquelle nous
appartenons et de compassion pour les plus démunis, que le Christ Vivant réalisera de grandes choses.
Notre espérance, c’est de croire que ce qui est déjà réel, aujourd’hui, le sera encore plus et mieux demain. Notre espérance, c’est le combat de toute une vie.

Jean Pire