Pitblad d'Octobre 2014

Edito

A MOINS QUE ? ? ?

Les rodomontades politiciennes dont nous ont gratifié les mois d’été prêteraient à sourire si, comme un contraste voulu, elles ne s’inscrivaient pas comme une forme d’indécence eu égard aux conflits qui déchirent la planète.
Alors que les images diffusées par les médias en donnaient des échos quasi quotidiens.
En culminant dans la plus horrible des barbaries par les assassinats des deux journalistes américains, et du travailleur britannique (à l’heure où je rédige ce billet cette macabre énumération risquait hélas d’encore s’amplifier), ces témoignages photographiques résumaient, plus que des commentaires qui finissent par les banaliser, les drames qu’endurent les populations civiles des pays en proie à la violence des hommes.
Comme celle de cette syrienne, tenant par la main ses deux enfants s’en allant sur une route improbable d’un exil; ou celle d’une femme de la minorité yazidi d’Irak, à bout de forces, portant son fils et fuyant les djihadistes de l’Etat islamique.
Et deux autres encore l’une prise à Gaza et la seconde dans l’est de l’Ukraine, avec pour chacune, comme si l’une n’était que la copie de l’autre, l’image d’un vieillard perdu au milieu des ruines de sa maison bombardée.
Qu’en dire et que faire sinon éprouver une compassion sincère envers les victimes ?
A moins que ??? Comme ce qu’écrivait cette jeune belge à l’issue d’une expérience vécue en Israël, dans un petit village au double nom, hébreux et arabe, Neve Shalom - Wahal-al-Salam, fondé par quelques familles de ces deux communautés. Elle concluait son témoignage en affirmant que le vivre ensemble s’apprend, que chez nous aussi il n’est pas absurde de penser que ce qui nous rapproche des gens qui nous sont différents est plus important que ce qui nous sépare.   Et de prôner encore la complémentarité plutôt que l’hostilité.
Car, terminait-elle, si nous n’essayons pas, qui le fera ? Ou comme Ahmed Ben Abderrahman; hôtelier dans le centre de Bruxelles.
Depuis plus de 20 ans il héberge parmi ses clients une quarantaine de sans-abri et, à cet effet, réquisitionne d’office 18 chambres parmi les 52 que compte son établissement.
Et durant l’hiver il distribue chaque jour. 130 repas. Pourtant il ne bénéficie d’aucune aide de l’état et avoue simplement que «leur apporter me comble largement».
Et quant à nous, nous pourrions déjà par exemple, à défaut d’ouvrir nos portes, commencer par ouvrir notre cœur ?

Claude Eugène

Sommaire
  • Horaire des messes
  • Responsables Pastoraux 
  • A l’affiche
  • Fête de l’Unité Pastorale 
  • Des mots en héritage : l’éveil des 11-14 
  • Visite de Cécile Van Geert 
  • Soutien aux Chrétiens d’Orient 
  • E.P.L. ? Qu’est-ce que c’est ? 
  • Cela s’est passé près de chez nous 
  • Soirées au PIT
  • Gisèle s’en va
  • Consommations 
  • Un jardin japonais à Vilvorde 
  • Râlons ... mais aussi Alleluia 
  • Activités au PIT  
  • Pit Bulles 
  • Nouveautés en bibliothèque 
  • Livre épinglé 
  • Echos de Chevetogne
  • Voyage en Inde (suite) 
  • Pitagora 
  • Activités des aînés  
  • Calendrier d’octobre