Pitblad de Juillet-Août 2015

Edito

Stationner au soleil, c’est…

J’ai deux mois pour « stationner au soleil », et non pas me garer dans un guêpier de querelles de toutes sortes, de soucis et de problèmes épuisants pour les nerfs !
Embellir mes journées ! S’enthousiasmer pour la lumière, pour l’amour, pour les hommes et pour les bonnes choses.
Voilà mon programme de vacances…

Daniel Deschrijvere

Un temps béni.

Que l’on ait choisi pour l’été un séjour à la montagne ou au bord de la mer, que l’on reste chez soi, ou que l’on voyage en pays étranger, il est bon de se rappeler que la période des vacances est d’abord un temps de vacance : non pas un vide où l’on s’ennuie et que l’on entreprend de combler de cent façons, en absorbant des nourritures, des images, des loisirs, mais une disponibilité, un accueil de l’imprévu et au nouveau.
C’est aussi le moment où chacun se vide, s’allège de ses peines et inquiétudes, dépose son fardeau avec confiance, se dégage de l’affairement quotidien. L’opposé d’une vie active n’est pas une vie passive  de spectateur ou de consommateur – mais une vie contemplative.
On passe de la paresse et du farniente à l’attention vive : tout ce qui apparaît, tout ce qui nous entoure mérite notre regard et nos égards. L’étonnement et l’émerveillement peuvent surgir.
Tous nos sens s’ébrouent, d’autant plus que nous cherchons moins à maîtriser, à accaparer : le regard se lave, l’oreille s’ouvre, l’odorat se purifie, le toucher retrouve sa délicatesse…
Nous allons vers des sensations subtiles, capables de réveiller notre âme, de la réjouir aussi.
Délivrés d’un emploi du temps strict, nous pouvons goûter l’instant présent.
Au lieu de nous projeter sans cesse dans le futur ou d’être happés par l’extérieur, nous avons la rare possibilité de retrouver une assise.
La présence à soi-même : « habitare secum », « habiter avec soi », selon la formule monastique.
C’est également l’occasion de retrouver l’esprit de simplicité, la fraîcheur de l’être.
Il est tant de plaisirs et d’agréments qui ne sont pas coûteux et ne nécessitent pas de moyens sophistiqués, comme de marcher dans la nature, de s’asseoir et d’écouter le bruit du vent, de ramasser des coquillages ou des cailloux, de converser avec des ami(e)s ou de saluer un passant, de se baigner dans une rivière, de faire un château de sable, de préparer un repas sur l’herbe, d’observer les insectes, de fredonner une chanson, de cueillir des fruits, de préparer des confitures…
Il suffit de le faire pleinement, avec attention.
Le temps des vacances est véritablement béni parce qu’il invite à la bénédiction.
Comment ne pas éprouver de gratitude envers la beauté du monde et son émouvante diversité ?
Devant les vagues inlassables ou l’impétuosité du torrent, sous le ciel étoilé ou les cimes enneigées, dans le froissement des blés ou l’odeur de la terre après l’orage, on est naturellement porté à la louange.

(Jacqueline Kelen, écrivaine : Revue « Prier », juillet-août 2007,p.30)

Sommaire
  • Horaire des messes
  • Responsables Pastoraux 
  • La catéchèse à un tournant
  • Marie, la vierge enceinte 
  • Célébrations dans l’U.P
  • Prière pour le temps des vacances
  • A petits pas  
  • Zumba. 
  • Inde (suite) 
  • Cela s’est passé près de chez nous 
  • Pit...reries 
  • Râlons... mais aussi Alléluia
  • BBQ du Pit 
  • Des cigognes 
  • Pit Bulles 
  • Nouveautés en Bibliothèque 
  • Livre épinglé 
  • Excursion en septembre 
  • BBQ du Christ-Roi
  • Yasa Bonga