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J’avais fait connaissance avec elles dans les jardins de Christian Dior à Granville en Normandie. Parmi les dizaines de rosiers, un délicieux parfum de vanille et d’amande m’avait comme envoûté et j’en découvris l’origine en m’approchant d’un parterre regroupant quelques héliotropes violet-lavande sur tiges. Appelées également «herbes de saint Fiacre», elles offrent en effet à tous ceux qui passent près d’elles un cadeau olfactif pendant tout l’été. Généreuses, mais fragiles, elles sont utilisées en parfumerie et symbolisent l’attachement et la confiance.
A l’image des héliotropes, il y a ainsi des fleurs qui nous inspirent, nous émerveillent, nous détendent et nous mettent
en joie. Elles nous ouvrent des portes et élargissent notre cœur.
L’été est à notre porte et nous permettra de faire de telles découvertes, même à portée de regard, pas loin de chez nous. Tant de belles choses positives peuvent s’offrir à nous. Elles n’attendent que notre regard attentif et émerveillé, encourageant et intéressé pour se multiplier et neutraliser petit à petit ce qui nous paralyse, nous emprisonne ou nous détruit.
Dans son cantique de Frère Soleil, Saint François exprime toute sa joie et son respect pour la création. Il rend grâce au
Seigneur et exprime son amour et son humilité devant ce qu’il a créé. Il nous montre ainsi la voie pour notre vie de chaque jour : respecter les autres créatures plutôt que s’en emparer pour notre seul profit.
Radicalité toute entière fraternelle de François, radicalité nouvelle et universelle à cultiver et faire lever à l’image des héliotropes qui se contentent de pousser, de fleurir et de partager avec d’autres ce qu’il y a de meilleurs en elles, dans la fragilité et la confiance.

                        Pol Bréda

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Mets-toi au vert !

Nos doigts sur le clavier de l’ordinateur ou sur les touches de notre Iphone et on s’isole dans ce monde virtuel... Allons donc, viens. Arrête-toi et regarde. Mets-toi au vert !

Des heures devant ton écran de portable ou de télévision, dans un local à l’air vicié et parfois dans le vacarme assourdissant de ton casque audio. Allons donc, sors avant que tu ne sois complètement desséché et moisi. Mets-toi au vert !

Un agenda rempli de rendez-vous et on court d’une réunion à l’autre. Mets-toi au vert !

Désabusé et renfermé dans un petit monde étroit de choses extravagantes et superflues. C’est l’été qui arrive !
Mets-toi au vert !

Les arbres t’y attendent. Ces bons arbres, ils profitent silencieusement du calme et de la sève qui monte aux extrémités des branches. Il y a là les oiseaux qui chantent pour toi.
Où restes-tu, homme, femme, pour écouter ? Il y a là la tranquillité, une paix inexprimable. Tu veux vivre intensément. Mais une vie intense n’est pas une vie agitée, en courant tous les jours à nouveau ou sous la pression de mille et une chose qui s’opposent. Tu veux tout savoir, tout accaparer, tout digérer. Il y a de quoi attraper un ulcère à l’estomac !
Mets-toi au vert !

Emporte ton pique-nique et une bouteille d’eau bien fraîche. Couche-toi au pied d’un arbre avec un brin d’herbe entre les dents et profite de cette douce oisiveté. C’est alors que surviennent les plus belles idées, tout simplement, et les plus beaux rêves. Les problèmes que tu as gardés dans tes murs disparaissent. Mets-toi au vert !

Là tu trouveras un esprit clair, une âme calme et un coeur paisible. Tu me diras : « Si je pouvais faire celà ?»
Et je te répondrai : « Tu es déjà en route ! »

 

                                     Daniel Deschrijvere

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Un temps de renouveau

Le printemps est là et nous sommes comme chaque fois émerveillés par tout ce qu’il nous apporte de positif dans nos vies: chaleur, festival de verdure et de fleurs, chants des oiseaux, rencontres et fêtes au grand air...
Il nous encourage à l’exercice et aux voyages. Nous redécouvrons nos jardins et nos voisins...
Mais le monde continue à tourner. Et les échos qui surgissent sont comme souvent mélangés : alors que les hommes s’entretuent dans un coin de la planète, d’autres construisent patiemment, modestement parfois, avec ténacité, inventivité et patience, un monde nouveau fait de solidarité, de respect de la planète, d’entraide, de résistance aussi à l’injustice, dans un esprit de non-violence, un monde en gestation qui serait prêt à prendre le relais de notre société marquée
par le profit et le chacun pour soi.
«Je me sens malgré tout comme un poisson dans l’Eglise» parole d’un fils de prêtre venu témoigner lors d’une émission grand public à la télévision rassemblant plusieurs personnes issues d’une union illégitime entre des religieux et religieuses. Témoignages de honte des parents, mais surtout témoignages de par-don, d’amour et de compréhension de la nouvelle génération qui apporte par sa sincérité, sa clairvoyance et un sens incroyable des vraies valeurs un réconfort et une remise en route des personnes concernées. Evocation par les participants du message de l’Evangile et de la Parole libératrice de Jésus.
Et puis nous avons été émus, bouleversés, par ce qui s’est passé à Notre Dame de Paris. Pourquoi ?
Parce que Notre Dame, pour nous, c’est plus qu’un tas de pierres, qu’une architecture grandiose. Elle représente notre culture, notre foi au long des siècles, des millions de priants, pauvres et riches, notre élévation vers celui qui au-delà de nous, par la prière, la contemplation de la beauté et la prise de conscience dans le silence.
Emus et bouleversés aussi par les suites de l’incendie : témoignages des pompiers, public en prière, soutien financier gigantesque et solidarité exprimée par des personnes de toutes croyances.
Et si, dans ce sillage, nous prenions davantage conscience, sous l’inspiration de «Notre Dame», que face aux milliers d’incendies à éteindre dans le monde, chacune et chacun de nous peut enfiler son équipement de pompier et contribuer à éteindre les incendies à notre portée, ceux de la pauvreté, de la violence et de l’injustice !
Oui, il y a toujours un espoir, une démarche de renouveau à notre portée. Les viticulteurs par exemple en prennent de plus en plus conscience. Plutôt que de continuer à polluer la terre, de plus en plus nombreux sont ceux qui se reconvertissent en cultivant leurs vignes de manière plus respectueuse de l’environnement et des hommes.
Ils apportent ainsi leur pierre à un renouveau de notre terre. Chez nous aussi, il y a des vignes. Il y en a même trois tous près de chez nous, à SS. Pierre et Paul, au Christ-Roi et à Pacem in Terris.
Elles n’attendent que nos mains pour les faire fructifier et grandir au grand soleil de Dieu.

                                                                       Pol Bréda
 

 

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Saisons de la vie

On se demande bien souvent dans quelle saison sommes-
nous ?
Nous avons nos saisons et nos humeurs qui nous accompagnent.
Le rythme de la vie ne passe pas obligatoirement de l’un à l’autre, du jaillissement ébouriffé du printemps aux brûlures de l’été, les derniers flamboiements de l’automne aux ternissements de l’hiver...
Il arrive que le rythme s’accélère et tourne au carrefour fou.
Les saisons se mélangent, et depuis le réchauffement de la planète, il n’y a plus de saisons.
(Nos jeunes en sont bien conscients !)
C’est un embrouillamini de sensations et de couleurs, c’est le toboggan des saisons et on ne sait plus bien où est le
commencement et la fin de quoi. C’est la couleur de la vie. A chaque saison, sa prière ...


      Daniel Deschrijvere


« Il n’est pas facile d’atteindre le ciel sauf si le ciel vient en moi.
Le ciel doit commencer sur terre, partout où les hommes sont amis et où de main en main la bonté est transmise.
Cependant, chaque ciel connaît ses nuages.
Vivre est une aventure passionnante, avec le Très Haut et avec les hommes, dans un monde de lumière et de
ténèbres. »


      Phil Bosmans

 

 

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Le carême ?
Bien plus que « faire des efforts pour mériter » !

Après son baptême, Jésus fut poussé au désert par l’Esprit. Il y jeûna pendant 40 jours...

40 jours pour se laisser habiter par la parole du Père : « tu es mon enfant bien-aimé »,
40 jours pour se demander de quoi il avait faim,
40 jours pour laisser l’Esprit l’aider à prendre des options, à décider ce qu’il ferait de sa vie,
40 jours pour se laisser habiter de la force du Dieu auquel il croyait,
40 jours pour finalement être prêt à affronter la tentation.

A partir de ce moment, il n’a eu de cesse de guérir, écouter, donner vie, annoncer, partager, appeler tout en restant en lien avec son Père par la prière.

Et si cette expérience de Jésus pouvait être la nôtre...

Pendant ces 40 jours de carême, nous pourrions faire le vide de tout ce qui est inutile, de tout ce qui empêche notre relation à Dieu : où est l’essentiel ?

Laissons-nous aimer, laissons l’Esprit nous habiter, et n’ayons pas peur de mettre nos pas dans ceux du Seigneur. Oui, le chemin passe par la croix mais il est passage vers la Vie !
                
Josiane Buxin

 

 

 

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Merci !

Il y a un temps pour tout. Un temps pour agir et un temps pour remercier.
Cette période de fin d’année est assurément toute indiquée pour dire merci à vous tous, à chacune et à chacun de vous de notre communauté de Pacem in Terris, vous qui portez cette communauté depuis tant de temps ou depuis quelques années, vous qui en avez beaucoup reçu, mais aussi beaucoup apporté.
Vous qui apportez votre soutien d’une manière ou d’une autre, dans la discrétion ou au grand jour ; qui donnez sans compter ou selon vos possibilités, acteurs des nombreuses activités qui s’y déploient.
Merci d’être attaché activement à notre communauté et de constituer le ferment de tant de contacts, de rencontres, de services, d’activités, de fêtes et de célébrations eucharistiques.
En cette période de Noël où nous célébrons la naissance du Christ dans la prière et la joie, l’équipe pastorale d’unité vous remercie et vous souhaite de tout cœur un joyeux Noël !
Tous nos vœux de bonheur, de santé et de bien-être pour la nouvelle année !

Pol Bréda

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Votre Bulletin, Votre «Pitblad»

Il y a quelques semaines nous fêtions nos 50 ans d’existence : heureux de se retrouver, heureux du parcours accompli, heureux d’avoir encore un avenir devant nous.
Pendant tout ce parcours de 50 ans, le bulletin a voyagé à nos côtés.
Les derniers mois Claude nous a fait parcourir en mode 50 les bulletins des 10 premières années de l’existence de PIT. Aujourd’hui le bulletin est toujours là. Actuellement le bulletin nouvelle version est imprimé à 120 exemplaires par mois et sa lecture sur Internet totalise 200 lecteurs, il y a donc une demande et un intérêt ?
Mais force est néanmoins de constater que notre survie devient problématique, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais ce sont bien quelques « plumes ».
Faute de quelques bonnes volontés rédactionnelles, occasionnelles mais régulières, devrons nous déclarer forfait ?
Ce ne sont pas des écrivains à temps plein que nous cherchons mais bien quelques auteurs, écrivains, scribouillards, poètes et j’en passe. Votre appui même occasionnel serait merveilleux : osez faire le pas, lancez-vous, vous ne serez pas ridicules, vous rendrez heureux nombre de personnes attachées à PIT et qui souhaitent savoir ce qui s’y passe, voir comment nous continuons à exister.
Vraiment à partir de maintenant l’avenir du Pitblad est entre vos mains.

Gilbert Amerlynck

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Notre bâton de pèlerin

Nous pouvons dorénavant le voir tous les dimanches, accroché au mur blanc de la chapelle, juste en dessous de la sculpture du Christ libéré de sa croix, ouvrant les bras comme un appel à aimer et partager.
Ce bâton est arrivé là depuis peu. Nous nous souviendrons longtemps de cette liturgie de transmission du bâton de marche entre Ignace, Donald, Josiane et Sami lors de la fête des 50 ans de Pacem in Terris, moment fort, reflet de l’histoire de notre communauté et de notre volonté de poursuivre notre vie communautaire sous le regard de Jésus.
Il est magnifique et inspirant ce bâton de pèlerinage. Il vient illustrer en quelque sorte l’engagement de foi de notre communauté. Contempler et prier le Christ libérateur et nous mettre ensuite en route sur les chemins de ce monde,
n’est-ce pas là toute notre vocation.
Marcher sur les pas de Jésus, le suivre et répandre la Bonne Nouvelle.
Oui, ce bâton est bien le signe de notre foi qui nous donne force et soutien sur le chemin où le Seigneur nous conduit.
Il est en même temps le symbole du chemin parcouru par notre communauté tout au long de ces années.
Il évoque aussi cette espérance profonde en notre avenir, ancrée dans la fidélité de l’amour de Dieu pour son peuple.
Ce bâton est aussi tout simplement une invitation à marcher concrètement.
Marcher peut en effet être salvateur sur le plan spirituel et corporel.
Lorsque nous marchons et pèlerinons, nous nous rendons plus disponibles, nous nous dépouillons et nous nous reconnectons à l’essentiel. Nous sommes plus ouverts à la rencontre, au partage, à la fraternité.
La marche peut être un lieu de rencontre privilégié avec Dieu. Et puis, début décembre, nous rentrerons en Avent.
Chacune et chacun de nous sera invité à joindre le geste à la prière, à prendre son bâton de marche et à se mettre en route pour être semeur de paix et de justice, pour exprimer sa solidarité, notamment en soutenant les projets de
Vivre Ensemble.
Prenons le temps de méditer chaque dimanche devant le Christ qui nous appelle à vivre notre foi au quotidien, à prendre le bâton déposé à ses pieds, prêt à être utilisé généreusement pour rendre notre terre plus humaine et fraternelle.

Pol Bréda

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C’est merveilleux le Pit !

L’ASBL représentée ici par son CA, voudrait par ces quelques lignes VOUS remercier pour votre enthousiasme,
votre gaieté, votre bonne humeur, pour le plaisir visible des retrouvailles que vous avez montré.
VOUS avez fait de cette journée du 22 septembre 2018, fête de nos 50 ans d’existence, une réussite incomparable.
Et soyez en sûrs : c’est grâce à VOUS, les 260 personnes qui avez répondu présents à cette invitation, que cela a été possible.
Le plaisir de se retrouver, les sourires et l’émotion étaient visibles sur tous les visages et témoignaient votre joie d’être parmi nous. Nous ne pouvons oublier dans ces remerciements tous ceux qui se sont investis pour organiser les différentes représentations et présenter ce spectacle fabuleux qui nous a été offert.
Nous voulons aussi remercier tous les travailleurs de l’ombre, les scoutes et les scouts, toutes les petites mains qui ont rendus possible l’organisation de cette belle fête.
Samedi matin, pas moins de 15 à 20 personnes fourmillaient au rez-de-chaussée pour terminer les derniers préparatifs. Merci à tous ces travailleurs de l’ombre qui ont fait de cette journée une réussite.
Notre avenir est là, devant nous, sachons saisir notre chance.

Pour le CA Gilbert Amerlynck, Président, Pitagorien

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Pacem In Terris, une communauté d’ouverture

Aujourd’hui notre communauté, qui fêtera ce mois-ci ses 50 ans d’existence, est dotée d’une véritable énergie, où les différentes générations peuvent se brasser à travers de multiples activités.
Que ce soit lors d’organisations de repas festifs, de projections sur grand écran de « football » pour le championnat du monde, de soirée « brassicole », de spectacle « Zumba », de théâtre, de soirées littéraires, les BBQ et j’en passe...
Que deviendra le P.I.T. dans 20 ans ? Sans doute une Eglise vivante car elle demeure parmi les hommes et les femmes de notre temps, à travers ses valeurs d’amitié, de partage et de vivre ensemble.
Notre ASBL invite tout le monde, croyants et non-croyants, à découvrir un humanisme évangélique, comme si bien décrit dans la mission de notre unité pastorale.
Nous sommes une communauté de solidarité aussi. Nos soutiens financiers ne sont pas négligeables.
Notre aide à Yasa Bonga depuis tant d’années et récemment celle à une famille de réfugiés font de notre assemblée une entité d’action d’entraide aux plus démunis.
Et vous serez dès lors en mesure d’identifier les vraies valeurs de cette communauté très particulière.
Au nom de l’équipe pastorale locale, je vous souhaite déjà la bienvenue à notre fête, ce samedi 22 septembre à partir de 13h00.

Daniel Deschrijvere